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L'information génétique

 

Acceuil

 

- La localisation de l'information génétique.

- La transmission de l'information génétique d'une cellule aux cellules filles

- La nature chimique de l'information génétique

- L'expression de l'information génétique

- La transmission de l'information génétique par la reproduction sexuee

- Les lois statistiques de la transmission des caractères héréditaires chez les diploïdes

 

 

 La nature chimique l'information génétique

 

 

pour la détermination de la nature chimique de l'information génétique, On propose d'étudier les données expérimentales suivantes:

 1 / les expériences de Griffith:
En 1928, Fred Griffith, microbiologiste anglais, travaille sur deux souches de pneumocoques afin de trouver un vaccin contre la pneumonie.

Une des souches utilisée par Griffith, donne en culture sur boîte gélosée des colonies d’aspect lisse (colonie de type S : Smooth). Cette bactérie est pathogène (mortelle) et possède une capsule. L’autre souche donne des colonies d’aspect rugueux (colonie de type R : Rough). Cette bactérie est non pathogène et sans capsule.

animations flash

 

1 - Interprétez les expériences de Griffith.

 

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La grande question maintenant était de savoir quelle était cette substance chimique pouvant passer d'une bactérie à l'autre. Deux hypothèses s'affrontaient. La première, qui faisait presque consensus chez les biologistes, soutenait qu'il devait s'agir de protéines. La seconde, soutenue par une minorité, penchait plutôt pour l'acide désoxyribonucléique ou ADN.

 

2 / l'expérience de Oswald Avery, Colin MacLeod et Maclyn McCarty:

Ils ont repris l'expérience de Griffith avec une légère variante. Les bactéries S mortes étaient broyées (on les brise en morceaux en les passant au blender) et traitées avec une enzyme digestive avant de les mélanger aux R vivantes.

 

1 - Déduisez la nature du facteur transformant.

 

Correction

  

3 / L'expérience d'Alfred HERSHEY et Martha CHASE: Voir l'animation Flash

L'expérience utilise des bactériophages T2; des virus qui se reproduisent dans une bactérie: Escherichia coli.
Ils ont marqué l'ADN d'une série de phages T2 avec un traceur radioactif : le phosphore 32 (32P) et les protéines de la capside d'une autre série de phages T2 avec un autre traceur radioactif : le soufre 35 (35S).

Après un certain temps de contact, ils ont déterminé la localisation des différentes parties du phage (capside et ADN) au niveau d’E.coli. Les résultats obtenus ont été les suivants :

- la radioactivité liée au 35S est localisée à l'extérieur d’E.coli (figure a)

- la radioactivité due au 32P est localisée à l'intérieur d’E.coli (figure b)

 

(Extrait du livre Microbiologie de Prescott- Harley-Klein édition Deboeck-Université)

 

 

1 - Que peut-on déduire de ces expériences?

 

Correction

  

Quel rapport existe-t-il entre l'ADN et le chromosome?

4 / La relation chromosome-ADN:

Chaque chromosome contient un nucléofilament formé d'une molécule d'ADN associée à des protéines. Certaines d'entre elles, les histones, sont assemblées en un complexe autour duquel s'enroule l'ADN, appelé nucléosome. La structure adoptée par l'ensemble ressemble à un collier de perles (les nucléosomes) assez régulièrement espacées le long du filament d'ADN.

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chromosom.svg

4 - 1 - Le caryotype et la formule chromosomique:

la réalisation du caryotype se réalise à partir de toute cellule capable de se diviser en culture. La technique consiste en :

Le document suivant représente le caryotype de la drosophile femelle(gauche) et mâle(droite).

 

1 - Comparez le caryotype du mâle et de la femelle, et déduisez la formule chromosomique de chacun.

 

Correction

  

Le tableau suivant montre la formule chromosomique de certaines espèces; diploïde et haploïde

Espèce

Vache

Chien

Tomate

Pomme de terre

Levure

Sordaria

Bacterie

formule chromosomique

2n=60

 2n=78

 2n=36

2n=48

2n=16

n=7

 n=1

4 - 2 - La structure et la composition chimique de l'ADN:

      a/ la composition chimique de l'ADN:

L’acide désoxyribonucléique (ou ADN) est constitué de 3 éléments qui sont:

 - un groupe phosphate

 - un sucre, le désoxyribose

 - 4 bases azotées, Adénine"A" , Guanine "G" , Cytosine"C" et Thymine"".

A et G sont des purines, C et T sont des pyrimidines.

 

L'association de chaque base avec une molécule de sucre constitue un nucléoside, et l'ajout d'un groupe phosphate donne un nucléotide monophosphate

b/ La structure de l'ADN:

- L’expérience de Chargaff:

En 1949, Erwin Chargaff mesure les proportions des différents nucléotides sur des extraits d'ADN prélevés chez différentes espèces. Le tableau ci-dessous résume les résultats obtenus, exprimés en %. En prenant en compte toutes les espèces citées,

 

A

T

C

G

Levure

31,1

31,9

18,1

18,7

Blé

27,3

27,2

22,8

22,7

Poule

28,8

29,4

21,4

21

Homme

30,9

29,4

19,8

19,9

 

1 - Calculez le rapport A/T et C/G chez toutes les espèces.

2 - En exploitant les résultats obtenus, déduisez la relation qui relie les nucléotides.

 

Correction

  

 

animation1

 

- Les travaux de Rosalind Franklin sur l’ADN:

Principe: Rosalind Franklin dirigeait des rayons X sur un extrait de thymus (organe appartenant au système immunitaire) de veau qui contenait des millions de brins d’ADN sous sa forme hydratée c'est-à-dire telle qu’on les trouve dans les cellules

Résultat: les clichés de diffraction aux rayons X de l’ADN montrent une figure en croix caractéristique des structures en double hélice (deux brins de forme hélicoïdale qui s’enroulent l’un dans l’autre).

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public domain 

 

- Les travaux de James Watson et Francis Crick:

En 1953, James Watson et Francis Crick (Nobel 1962) utilisent la règle de Chargaff et les résultats des observations de Rosalind Franklin pour conclure :

Watson et Crick ont pu réaliser un modèle moléculaire tridimensionnel de la molécule d’ADN: La double hélice

les bases azotées sont associées deux à deux par leurs liaisons hydrogènes:

Les deux brins sont orientés de manière opposée par rapport aux extrémités 3' et 5'(les brins sont dits antiparallèles).

Voir l'animation

 

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:0321_DNA_Macrostructure.jpg

 

c/ La variation de la quantité d'ADN au cours du cycle cellulaire:

Le graphique suivant représente la variation de la quantité d’ADN dans une cellule (en unité arbitraire) au cours du temps

 

1 - Décrivez l’évolution de la quantité d’ADN au cours d’un cycle cellulaire.

2 - Que peut on déduire?

 

Correction

  

     Comment se fait cette réplication d'ADN?

 

4 - 3 - La réplication de l'ADN:

Pour comprendre les modalités de réplication de la molécule d’ADN on propose les données expérimentales suivantes:

   a/ L'expériences de Meselson et Stahl (1958):

En 1958, Meselson et Stahl cherchent à comprendre comment s’effectue cette copie conforme de l’ADN. Leurs expériences sont réalisées sur la bactérie Escherichia Coli qui se multiplie activement quand elle est cultivée sur un milieu favorable et réplique alors intensément son ADN. Les bactéries sont cultivées dans deux milieux différents : l’un contient des nucléotides « légers » intégrant de l’azote « léger » 14N, l’autre des nucléotides « lourds » intégrant l’isotope « lourd » 15N de l’azote. Des bactéries d’abord cultivées depuis de nombreuses générations sur un milieu contenant des « nucléotides 15N », sont prélevées et transférées sur un milieu normal, à « nucléotides 14N ». A chaque étape, l’ADN de bactéries en culture est extrait et centrifugé à grande vitesse dans un tube contenant une solution de densité appropriée. Après centrifugation, l’ADN se stabilise ainsi à un niveau correspondant à sa densité.

 

Voir l'animation

 

1 - Interprétez cette expérience.

2 - Représentez sous forme d’un schéma les mécanismes qui interviennent au niveau de l’ADN lors des divisions cellulaires affectant trois générations

 

Correction

  

 

b/ Mécanisme de la réplication:

Pour la mis en évidence des mécanismes de la réplication d’ADN, on propose les documents suivants:

 

Document 1: Une observation au microscope électronique de la molécule d'ADN en cours de réplication. les flèches indiquent les yeux de réplication où la molécule d'ADN est dédoublée

ludwig-sun1.unil.ch/~vjongene/molbio/chat_6.htm

 

Document 2: Schéma de l'activation de la réplication

 

 

 

Document 3: Animation présentant la réplication d'ADN

www.stolaf.edu/people/giannini/flashanimat/

 

1 - En exploitant les documents 1,2 et 3, décrivez le mécanisme de la réplication de l’ADN.

2 - Réalisez un schéma illusrant la réplication d'ADN en utilisant la séquence suivante

 

 

Correction

  

  

Les molécules d'ADN en cours de réplication peuvent être observées au microscope électronique : il est alors possible de voir des zones appelées « yeux de réplication» où la molécule d'ADN est dédoublée.

• Chaque œil comporte en fait deux « fourches de réplication », figures en forme de Y, où une ADN-polymérase effectue la réplication.

• Ces fourches progressent en sens inverse, assurant la réplication de l'ensemble de, la molécule d'ADN.

• Les deux « copies » restent néanmoins solidaires au niveau d'une zone qui forme le centromère du chromosome.

  

 

 Bilan:

- L'information génétique est contenue dans l'ADN, qui est une molécule constituée de nucléotides ( A, T, C, G).

La molécule d'ADN s'associée à des protéines pour former le chromosome.

- L'ensemble des chromosomes d'un individu classés selon leur taille, forme, position du centromère et la place des bandes sombres qu'ils portent, forme le caryotype.

- Avant la mitose, la cellule synthèse l'ADN lors de la phase S de l'interphase. On parle de la réplication de l’ADN

 

 

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